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Le sourire du diable d’Antonia HODGSON – Un livre qui ne paye pas ses dettes

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Le sourire du diable Le sourire du diable d’Antonia HODGSON – Un livre qui ne paye pas ses dettesle 19 mai 2016
Pages: 526

Présentation de l'éditeur
Londres, 1727 : le jeune Tom Hawkins, qui a refusé de devenir révérend comme son père, ne vit que pour le jeu, la bière, les femmes. Criblé de dettes, il est envoyé à Marshalsea, une prison des bords de la Tamise où sont réunis les débiteurs de la ville. Dans cette prison, l'argent décide du sort de chacun. Les plus riches, comme Tom, mènent une vie de château – ou presque – avec lingerie et domestiques. Ils ont même droit à une taverne ! Les autres croupissent dans l'aile insalubre et coupe-gorge de l'établissement. Dans ce monde souterrain impitoyable, Tom Hawkins affronte des personnages plus avides, fourbes et cruels les uns que les autres. Il ne peut faire confiance à personne. Surtout pas à son compagnon de cellule, l'ironique Samuel Fleet, qui incarnerait le diable ! Sa rencontre avec la séduisante Kitty Spark pourrait bien tout changer...

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« Le sourire du diable » a été un petit défi de ma part. En effet, si il s’agit bien de son premier roman, l’auteur Antonia Hodgson est de son métier directrice éditoriale dans une maison d’édition anglaise que je ne nommerai pas mais qui est l’éditeur du dernier Harry Potter.

Donc ma question était la suivante : une personne dont le métier est de dicter la ligne éditoriale d’une maison d’édition est-elle forcément la mieux placée pour pondre un extraordinaire premier roman ?

La réponse est clairement non.

Soyons honnête, l’histoire, dans son contexte historique est intéressante. On découvre un monde qu’on n’a pas l’habitude de côtoyer et je ne ne connais pas à ce jour de roman historique dont l’intrigue se passe dansune prison pour débiteur au XVIIIe siècle.

Mais franchement rien ne tient debout dans ce livre.

La façon dont le jeune héros arrive dans cette prison est juste trop peu crédible View Spoiler »

Il y a tellement de personnages et ils sont tellement mal décrits qu’on ne sait plus qui est qui, pourquoi untel est là etc…

On assiste même à des « téléportations » du héros. Par téléportation j’entends que le héros est dansune pièce et sans raison aucune se retrouve dans une autre pièce sans qu’à aucun moment dans le texte il n’est indiqué comment il s’est déplacé. Par exemple page 94 le héros est dans sa chambre et arrive un certain Trim, barbier, qui est son voisin du dessus. Il se présente. On apprend que sa chambre est à l’étage supérieure la ligne suivante et c’est tout…Tout le reste se passe dans la chambre de Trim.

Le nombre de retournement de situations et la fin est juste totalement vertigineuse et pas forcément dans le bon sens du terme.

Nous éviterons la ridicule romance entre le héros et l’un des personnages les moins prévisibles qui soit alors que beaucoup plus de personnages féminins dans le roman auraient fait une bien meilleure histoire, et plus logique.

Bref pour ce qui est de la notation :

j’attribue 1 étoile pour la couverture, 1 étoile pour l’histoire qui se passe dans un lieu et dans un temps assez originaux.

Je regrette de ne pas pouvoir attribuer un point pour les personnages qui ne sont pas crédibles pour moi, ni pour l’écriture et pour un premier roman ce n’est pas celui que je conseillerai à mon meilleur ami.

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6 comments

  1. Eh bien… Je vais lire autre chose ! 🙂

    • Obligée d’être honnête, je le dois à mes lecteurs et aux nouveaux auteurs qui, pour certains 😉 font bien mieux.

  2. Très bon article mais le dernier lien est mort, il redirige vers une 404 chez moi

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