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L’esclave de C.S Pacat : fantasy à la sauce gréco-romaine (enfin quand je dis sauce …. )

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L'esclave L’esclave de C.S Pacat : fantasy à la sauce gréco-romaine (enfin quand je dis sauce …. )le 17 juin 2016
Pages: 306
Ce livre peut ne pas être adapté à tous les publics

Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s'empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d'un royaume ennemi.
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...

L’histoire présentée était plutôt alléchante : un prince évincé du trône par son demi-frère et offert comme esclave à la famille royale ennemie.

Ca laissait présager une bonne histoire d’intrigues avec quelques combats pour pimenter, classique mais avec du potentiel. Au lieu de ça, ce fut une plongée dans un monde de débauche et de luxure avec beaucoup de violence.

L’histoire est quasi inexistante, totalement éclipsée par des scènes de sexe violentes entre hommes. L’explication du parti pris pour l’homosexualité est cohérente, car il s’agit d’éviter la naissance de bâtard au sein de la famille royale, mais l’étalage de cette libido débordante n’est pas très saine et souvent inutile.

En général, les mondes créés pour la Fantasy sont plutôt d’inspiration moyenâgeuse. Ici, nous sommes en pleine Antiquité greco-romaine, ce qui peut dans une certaine mesure, justifier les hommes nus qui se baladent régulièrement. Les bases de ce monde sont assez bonnes mais il manque de développement, toujours pour la même raison.

Le style d’écriture n’a rien d’exceptionnel et comporte quelques maladresses. Mais là encore, on sent que l’auteur est capable de beaucoup mieux, qu’il y a juste un manque de maturité. D’un point de vue général, l’absence d’intrigue et la profusion de sexe violent ne permet pas vraiment de mettre en valeur ce premier tome.

Malgré tout, les personnages permettent d’aller au bout de la lecture. Et l’amitié fragile et improbable que l’on voit se dessiner tout doucement entre Laurent, le prince ennemi, et Damen, le prince devenu esclave, donne envie de donner une chance au deuxième tome.

J’attribue donc une seule étoile pour les personnages pour l’instant, sachant que je garde espoir pour la suite.

Note de Ciena : Je suis ne suis pas homophobe. Je suis contre la discrimination qui fait que lorsqu’on parle des homosexuels on imagine toujours que ce sont des sadiques, violents et obsédés. Pour éviter la polémique et parce que ce n’est pas mon genre de lecture, j’évite donc tout ce qui est romance (hétéro ou pas) et érotisme (hétéro ou pas). Quand j’ai confié cette lecture à Aurore, je m’imaginais bêtement que c’était un livre de fantasy à la Spartacus  mais lorsque la pauvre m’a rendu la critique de ce premier livre je me suis vue obligée, par respect pour le travail fait, de la publier. De même comme c’est une plumette consciencieuse et optimiste, elle a lu et critiqué les tomes suivants en espérant qu’ils seront meilleurs…. Le seront-ils ? Vous le saurez très bientôt.

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