De profundis le 25 aout 2016
Pages: 288
Présentation de l'éditeur
Bruxelles, dans un avenir proche. Ebola III a plongé l'Europe dans le chaos : hôpitaux débordés, électricité rationnée, fanatismes exacerbés. Roxanne survit grâce au trafic de médicaments et pense à suivre le mouvement général : s'ôter joyeusement la vie. Mais son ex-mari succombe au virus, lui laissant Stella, une fillette étrange dont elle ne s'est jamais occupée. Quand une bande de pillards assassine sa voisine, Roxanne part pour un hameau oublié, où l'attend une ancienne maison de famille. La mère et la fille pourront-elles s'adapter à ce mode de vie ancestral et à cette existence de recluses ?Entre dystopie et conte fantastique, De profundis est un roman hors normes. Une plongée en enfer, doublée d'une fabuleuse histoire d'amour.
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La lecture de ce livre m’a etonnée. J’avais une drôle d’impression au fil des pages. Comme si une caméra était derrière chaque scène et que j’assistais au déroulement d’un film. Et après des recherches sur l’auteur, j’ai appris qu’elle est scénariste. La construction du livre ne m’a donc plus étonnée. Ce livre est écrit comme un scénario, le roman est comme découpé. On enchaîne les scènes à chaque page et j’ai apprécié ce ton saccadé.
Ce qui m’a un peu dérouté par contre, ce sont les différents genres littéraires abordés dans ce livre. On démarre la lecture par une vision apocalyptique de l’Europe. Le virus Ebola décime tout sur son passage et des extrémistes religieux prennent le pouvoir afin de purger le monde. Le monde est devenu fou et Roxanne deal des médicaments sensés guérir le virus afin de survivre. Un portrait d’une descente aux enfers de la population belge. Cette première partie est trash et j’ai donc continué ma lecture.
Dans la deuxième partie de ce roman, Roxanne est contrainte de fuir à la campagne et d’emmener avec elle sa fille étrange. En effet, l’enfant ne parle pas et se comporte bizarrement. La description de la dure vie campagnarde est très terre à terre. On s’attache petit à petit à Roxanne et à son enfant. Les rôles s’inversent car l’enfant s’occupe de la mère. Mère dénuée d’amour maternelle qui replonge dans ses travers à travers la prise d’alcool et de médicaments pour dormir. C’est alors que survient le côté fantastique de ce livre. Un fantôme fait son apparition et il semble protéger les 2 habitantes de la maison. De l’amour naîtra même dans cette partie du roman. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises…
Plus la fin du livre approche, et plus un sentiment de malaise m’envahit. Cela devient très noir et malsain. Mais pour ne rien dévoiler du tournant surprenant que prend le livre, je vous laisse le plaisir de découvrir vous même ce fabuleux roman.
Vous aurez donc compris que j’ai dévoré ce livre inclassable et dérangeant. On y retrouve une vision apocalyptique assez troublante, une part de surnaturel assez fabuleuse et une dose d’amour qui soignera les cœurs blessés. J’avoue tout de même que j’ai dû m’accrocher au début pour continuer ma lecture tellement ce livre est dérangeant. Mais je le recommanderai tout de même car j’aime ce qui n’est pas conventionnel.
J’ai découvert ce livre grâce à notre chère Ciena et je l’en remercie. Je donnerai quatre étoiles à ce livre. Le titre m’a intrigué, la couverture m’a beaucoup plu et l’écriture d’Emmanuelle m’a conquise. Je vais d’ailleurs me tourner vers « Today we live » son premier roman.
Alors n’hésitez pas et rejoignez Roxanne dans son étrange aventure.
Bonjour Audrey
je trouve votre chronique très intéressante et très vraie. Vous devriez partager sur babelio et d’autres sites du genre, pour aider les lecteurs à (ne pas) classer ce roman inclassable 😉
J’aimerai recevoir le livre : » Le monde d’Anaonil « des éditions Sudarenne